J’ai choisi d’aller à la rencontre de Salisbury pour son histoire médiévale. Sa figure de proue, c’est la cathédrale gothique du XIIIème siècle qui frappe par ses dimensions, une grande nef mais surtout une flèche élancée qui culmine à 143 m, en faisant une des plus grandes cathédrales d’Angleterre.
La visite de l’édifice s’imposait aussi parce qu’elle possède des oeuvres rares ayant un grand intérêt historique.
L’objet le plus précieux, c’est un parchemin appelé “Magna Carta” datant de 1215, et que l’on trouve dans un très belle chapelle de la cathédrale.
Ce document est en effet la première charte qui reconnait aux homme libres d’Angleterre des droits humains, l’égalité et la justice. Jusqu’à aujourd’hui, cette charte a exercé une influence : elle a encouragé des mouvements démocratiques dans la conquête de leur liberté et inspiré de nombreuses constitutions et chartes à travers le monde, comme la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Mais ce n’est pas tout : la cathédrale possède une horloge mécanique unique toujours en activité : elle actionne encore aujourd’hui les horloges de la cathédrale. Créée au XIVème siècle, elle est considérée comme l’horloge mécanique la plus ancienne au monde.
La cathédrale s’est aussi tournée vers la modernité en demandant par exemple à un artiste de créer un bassin qui exerce une attraction puissante sur les visiteurs. En effet, le plan d’eau agit comme un miroir, symbolisant pour moi la fugacité de la tranquillité. Un seul doigt trempé dans le bassin crée des vibrations à sa surface en brouillant l’image réfléchie par le plan d'eau.
La cathédrale possède également de beaux vitraux,
dont un assez surprenant qui reproduit les fondations de l'église primitive.
Visiter le centre de Salisbury, c’est faire un saut dans le passé qu’il serait trop long d’évoquer. tant son histoire est riche.
Ce qui m’a frappé à Salisbury, c’est l’imbrication des espaces construits et des espaces naturels en pleine ville
Il y a ici une luxuriance de la végétation qui se caractérise par la présence d’arbres de grande hauteur et en très grand nombre, le long des rivières, comme la rivière Avon et dans les vastes espaces verts, où les anglais aiment déambuler en famille, s’allonger ou se livrer à des activités physiques.
A l’heure où la question de végétaliser les villes est à l'ordre du jour pour lutter contre les canicules, je trouve que les anglais ont sans doute plusieurs longueurs d’avance sur ce sujet.
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