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Liverpool, une grande ville en plein renouveau

Photo du rédacteur: christianhuteau44christianhuteau44

Quand on sort de la rue Matthews, qu’on pourrait renommer rue “The Beatles”, Liverpool offre un tout autre visage : de grandes artères piétonnes, des immeubles commerciaux, des tours, une gare ferroviaire qui occultent le patrimoine architectural ancien. Il y a une raison à cela : la ville a subi des bombardements destructeurs pendant la 2ème guerre mondiale. Des quartiers entiers ont été rasés comme à Londres et il a fallu reconstruire une fois la paix retrouvée. Cela donne une vision anachronique entre le bâti ancien et nouveau.


Un des exemples emblématiques de la destruction de la ville, c’est la “St Lukes Church”. Sa toiture a entièrement brûlé, victime d’une bombe allemande. L’église n’a pas été restaurée, pour commémorer cet évènement tragique. Il est étrange de parcourir la nef ouverte au ciel. Dans le jardin attenant à l’église, on trouve une statue appelant à la réconciliation entre les allemands et anglais. Cette statue fait référence à un événement singulier de la 1ère guerre mondiale, un moment de fraternisation autour d’un ballon de football



D’autres églises ont été épargnées. C’est le cas de la cathédrale anglicane, qui date de 1901 et qui m’a impressionné par ses dimensions monumentales, un édifice qui n’a rien pour séduire, vu de l’extérieur.

J’y suis entré. La cathédrale surprend par la douceur de la lumière et par les dimensions de sa nef centrale : des milliers de fidèles pourraient s’y serrer. C'est une des plus grandes églises d'Angleterre.




C’est une installation lumineuse d’un artiste contemporain qui a suscité tout de suite mon intérêt, par la forme en tuyaux d'orgue, mais également par le thème dont cette installation est porteuse : “Identity- We are all together”.



Une autre surprise est venue de mon passage dans la boutique de l’église : là aussi, la Beatlemania a conquis ce haut lieu de la religion anglicane.

Tout près de la cathédrale, j'ai été intrigué par une fresque expressive qui donne une vision plus inquiétante de la ville, une note de folie.


Mais c’est l’église catholique construite dans les années 60, la “Metropolitan Cathedral”, un manifeste de l’architecture moderniste qui m’a intéressé par l’audace de sa forme. Une église qui m’a ébloui par sa façade, sa structure circulaire et le jeu des lumières intérieures qui doit beaucoup aux magnifiques vitraux. La forme circulaire, bien que novatrice, évoque une forme primordiale, celle de sanctuaires anciens, comme le site mégalithique de Stonehenge.


L’église se parcoure non pas dans le sens traditionnel d’une nef, mais en faisant le tour de l’édifice, qui permet d’admirer plusieurs chapelles décorées par des artistes.




Un quartier qui mêle plus harmonieusement les différentes époques, c’est le quartier des docks. On y trouve intacts les grands immeubles de bureaux qui appartenaient aux grandes compagnies maritimes des 19 et 20èmes siècles ainsi que les anciens entrepôts, qui ont trouvé une nouvelle vie avec des boutiques, des restaurants et des pubs. C’est cette restructuration de la ville qui a amorcé son renouveau après une longue période de déclin économique. Cela s’est aussi concrétisé par une immense zone commerciale au centre de la ville.


L’histoire portuaire de Liverpool est aussi rappelée par deux anciens navires restaurés : un voilier et un remorqueur, reposant en paix dans les cales de l’ancien port.



Tout prêt des docks, un magnifique musée de la ville a été érigée. Si son architecture est d’une forme audacieuse, l’intérieur ne manque pas d’intérêt : on y retrace toute l’histoire locale de Liverpool à travers des expositions d’un grande valeur pédagogique. Même les Beatles ont droit à leur espace dans ce musée. Il est vrai qu’ils font partie du patrimoine culturel de la ville.



En sortant du musée, la lumière du soir éclairant les entrepôts faisait rougeoyer la brique. Je me suis attardé dans ce quartier si animé.



Impossible de ne pas évoquer la grand tour de radio, qui culmine en plein centre ville à plus de 138m, telle une vigie veillant sur la ville


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