Les Iles Lofoten était une de mes étapes très attendues dans mon voyage en Norvège. Mais avant de rejoindre cet archipel par ferry en partant de Bodo, j’ai fait une incursion par l’ile de Vaeroy , petite ile perdue au sud des Lofoten.
En débarquant sur l’île en pleine nuit (blanche), quelle ne faut ma surprise de constater qu’une voiture de police nous attendait. J’ai compris pourquoi un peu plus tard. Voulant m’installer sur un parking en pleine nature, je fus délogé par le policier qui m’avait suivi avec sa voiture. En effet, depuis quelques semaines avant mon arrivée, les autorités locales avaient pris la décision d’interdire le stationnement sur tous les parkings à l’exception des aires payantes. Et parmi ces lieux autorisés, un site tout à fait improbable : une piste d’atterrissage, coincée entre la mer et la montagne, offrant le spectacle des camping-cars disséminés sur la piste.
Malheureusement, le temps était à la pluie, ce qui ne m’a pas permis de randonner sur l’île à la recherche des nombreuses colonies d’oiseaux qui y ont élu domicile. La visite de l'ile s'est faite à bord de mon véhicule.
Le lendemain en fin de journée, j’ai repris le ferry en direction des îles Lofoten. La météo me faisait un pied de nez : le ciel s’était dégagé, le soleil perçait les nuages. C’est durant la traversée que j’ai assisté à un spectacle de toute beauté : le soleil sur l’horizon semblait allumer un feu sur la mer.
J'ai débarqué à nouveau en pleine nuit au sud de l’archipel des Lofoten et entamai la découverte de ce chapelet d'îles j’avais tant entendu parler. Ma première impression fut saisissante : une route étroite frayant son chemin entre de hauts massifs et la côte découpée où des maisons de pêcheurs aux façades rouges s’accrochaient sur de petites esplanades au dessus de la mer. Je ne m’attendais pas à trouver autant de hameaux le long de cette route qui relie le sud au nord de l’archipel. Il faut dire que tout espace suffisamment plat a été mis à profit par les norvégiens pour s’installer. Cette exiguïté explique le type d’habitat que l’on trouve ici. Les “rorbuer”, les maisons de pêcheurs sont souvent construites au ras de l’eau et parfois renforcés par des pilotis. Ce sont ces maisons de pêcheurs, dont beaucoup sont loués l’été aux touristes, qui représentent souvent l’image des Lofoten dans les magazines et les catalogues d’agences de voyage.
Et image immuable des Lofoten, les portiques en bois innombrables qui servent à sécher le poisson.
Il serait fastidieux que je raconte par le menu détail mon parcours dans les Lofoten. Je préfère raconter mon voyage avec ce qui a suscité chez moi un coup de coeur. Je m’attacherai donc à mettre un coup de projecteur en images sur :
. quelques villages de pêcheurs : A i Lofoten, Nusfjord (mon préféré) et Henningsvaer,
.des plages de sable blanc comme la plage de Bunes (accessible en ferry) et celle d’Uttakeiv, site enchanteur
. le village de Borg, site Viking de grande importance où on a reconstitué la demeure d'un seigneur à côté du musée.
Et comme dans toute la Norvège, on trouve le long des routes touristiques des oeuvres d’art intégrées aux paysages.
Je terminerai enfin mon périple par une église en bois remarquable, celle de Kabelvag et qui est surnommée la “cathédrale des Lofoten”.
Village de A i Lofoten
Village de Nusfjord
Ville de Henningsvaer
Plage de Bunes (près de Reine)
Plages de Uttakleiv
Site Viking de Borg
Oeuvres d’art
La “cathédrale des Lofoten” (Kabelvag)
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