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Les Highlands, territoire sauvage

Photo du rédacteur: christianhuteau44christianhuteau44

Les Highlands, un territoire légendaire de l’Ecosse, aux paysages constitués de montagnes moyennes, de vallées profondes, de forêts, de lacs et riche d’une culture propre qui vient de très loin. Déjà au temps des romains, un peuple farouche, les Pictes ont défendu leur identité en se battant pour empêcher la conquête de leur territoire.

Je me suis rendu dans une petite ville des Highlands, Aviemore, qui n’est pas à la hauteur de la beauté des paysages, mais qui représentait un bon camp de base pour visiter la région. Seul est digne d’intérêt la jolie gare, de couleur crème et rouge qui a été construite dans les années 1860. C’est à partir de cette date que la ville a mué en une station offrant de nombreuses activités sportives.



Pour commencer mon exploration du territoire et me mettre en jambes, j’ai entrepris de faire le tour d’un lac, le loch Morlich qui m’a permis d’admirer la végétation constituée de marécages, d’’espèces d’arbres variés dont certains sont des survivants de la forêt primaire d’Ecosse, c’est à dire des arbres qui n’ont pas été plantés par l’homme. La vue sur le loch et les reliefs était superbe.





Le lendemain, je me suis donné un défi physique plus difficile, à savoir faire l’ascension d’un des plus hauts sommets de Grande-Bretagne; le Cairn Gorm. La randonnée a commencé au pied de la montagne, à partir de la station de ski. L’ascension était facilitée par un sentier bien tracé, mais sans signalisation. Au fur et à mesure de la montée, l’atmosphère était de plus en plus brumeuse. Je suis arrivé au sommet dont l’altitude n’excède pas 1245 m. Ca donne tout de suite la mesure de mon effort.





“De là s’offre une vue panoramique sur une partie des Highlands”, selon les termes de mon guide. Mais rien de tout cela pour moi qui avait la tête dans un nuage, avec une température de 5.C C’est en descendant que la vue a commencé à se dégager sur le loch Morlich et la vallée d’Aviemore.

Il faut se rappeler que cette terre sauvage a été l’objet de conflits entre le gouvernement “légal”, c’est à dire des anglais et des écossais favorables à un souverain anglais et les jacobites, les fameux Highlanders, qui se battaient pour le rétablissement d’un roi écossais sur le trône d’Angleterre et d’Ecosse réunis et cela jusqu’au 18ème siècle. Il reste quelques vestiges de cette époque troublée, notamment une caserne, dite Ruthven Barracks au sud d’Aviemore..

Impossible de partir sans découvrir le monde du whisky des Highlands. C’est au nord d’Aviemore que j’ai parcouru la route du wkisky, où de nombreuses distilleries se sont installées pour utiliser l’eau très pure des sources. Certains noms résonnent à l’oreille des français amateurs du breuvage, comme Aberlour et Glenlivet. Je me suis arrêté dans la ville de Dufftown, sur le parking de la distillerie Glenffidich et je me suis inscrit pour visiter cette distillerie.


C’était passionnant de comprendre le processus de fabrication du whisky, depuis le chauffage du malt, la fermentation et la distillation dans de très beaux alambics en cuivre, jusqu’à la mise en fûts de chêne. Le whisky se bonifie dans les fûts, pendant 12, 15, 18, voire jusqu’à 60 ans. C’est ce vieillissement qui va donner au whisky ses arômes au contact du bois. Ici le malt provient d’une seule variété d’orge qui donne le single malt.







La visite s’est conclue par la dégustation de plusieurs crus de whisky, dégageant en bouche des arômes fruités et herbacés, propres a cette région.


C’est sur cette note réconfortante que j’ai quitté la vallée du whisky pour me rendre à Iverness, la capitale des Highlands.


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