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De Donegal à Galway, par la Wild Atlantic Way

Photo du rédacteur: christianhuteau44christianhuteau44

Pour découvrir l’Irlande, j’ai emprunté la Wild Atlantic Way qui est une route longeant la côte Ouest de l’Irlande de Derry jusqu’à Cork au sud. Elle est une invitation à la découverte de paysages spectaculaires de la côte ainsi que de petites villes. Ces villes sont autant d’étapes pour entrer dans les différentes péninsules qui composent la géographie de la côte ouest, la plus connue étant celle du Connemara. Il faut aussi savoir s’en écarter pour admirer d’autres paysages à l’intérieur des terres.

Mon road-trip sur la Wild Atlantic Way à partir de Derry a été ponctué par différentes haltes, dignes d’intérêt comme Donegal, Sligo, Westport à partir desquels j’ai rayonné pour jouir du spectacle des plages immenses au sable gris, des baies abritées des fureurs de la mer, des falaises tombant dans les vagues et des lacs réfléchissant comme des miroirs. Je vous invite à m’accompagner dans ce voyage photographique avec la Wild Atlantic Way comme fil conducteur

Première étape du voyage : Donegal qui est une ville non dénuée de charme avec son château, sa belle place en forme de triangle et ses pubs aux couleurs vives. Et Donegal est la porte d’entrée pour un site exceptionnel : les falaises de Slieve League spectaculaires.





La deuxième étape de mon périple a été la ville de Sligo. Avant d’arriver à la ville, un pas de côté s’est imposé vers la montagne Belbuben, aux formes singulières d’une gigantesque draperie.

La petite ville de Sligo a une riche histoire et même préhistorique. Le site de Carrowmore compte un nombre étonnant de dolmens et de tombes. Il y a beaucoup d'édifices intéressants : celui qui m'a beaucoup séduit, c'est l'hôtel de ville datant du 19ème siècle, ressemblant à un palais italien . Beaucoup plus près de nous, le Model, centre culturel récent, propose de nombreuses expositions. J’ai été particulièrement attiré par le peinture de Jack Yeats, qui a trouvé son inspiration dans la région de Sligo.



Ballina a été ensuite une étape particulière dans mon road-trip. J’ai pu y constater que l’Irlande, et j’avais fait le même constat en Ecosse, ne manquait pas d’eau. La rivière sortait de son lit et menaçait de submerger les berges. Une autre surprise fut de voir accrocher des drapeaux américains et des portraits de Joë Biden dans la ville. J’ai vite compris que le président américain était venu ici en juin 2023 pour une raison familiale : certains de ses ancêtres étaient originaires de Ballina.










J’ai continué à descendre vers le sud et me suis arrêté à Westport. C’est une ville vivante qui s’étire le long d’une rivière et qui éclate de couleurs avec ses façades peintes. Son point central est la place articulée autour d’une colonne sur laquelle figure la statue du saint national, St Patrick. Je me suis empressé d’aller admirer à quelques encablures une belle résidence du 18ème siècle au coeur d’un parc magnifique. Le soleil était de la partie.





Westport , c’est la porte d’entrée de la péninsule Murrisck, dominée par la montagne sacrée des irlandais, la montagne St Patrick. La chance était avec moi car les nuages se sont écartés à mon arrivée et ont dévoilé la forme si emblématique de la montagne. Je n’ai pas résisté à en faire l’ascension comme de nombreux touristes autour de moi. La vue depuis le sommet était de toute beauté sur la mer parsemée d’îlots.






Ayant le gosier sec en descendant, un passage au pub Campbell’s, fort opportunément placé au pied de la montagne s’est imposé à moi.

J’ai fait aussi un détour par le monument en hommage aux morts de la famine qui toucha les Irlandais dans les années 1850 et qui fit un million de morts. Cette famine entraina aussi une immigration massive des Irlandais vers l'Amérique.

Le Connemara n’était plus très loin, et c’est par la petite ville de Leenaun, tout au fond d'un fjord que je suis rentré dans cette région mythique avec ses lacs miroitants, ses brumes matinales, ses montagnes austères, ses plateaux rocailleux, ses tourbières et n’oublions pas les côtes qui alternent des plages immenses et des falaises plongeantes. La région à la taille d’un département français. Il faut donc renoncer à l’ambition de tout voir. Je me suis rendu compte aussi que c’est un foyer de la langue gaëlique, qui est la langue officielle de l’Irlande avec l’anglais.












Le Connemara fait partie des pays qui ne nous quittent jamais et où l’on a envie de revenir.


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