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D’Alesund à Trondheim, par la route de l’Atlantique

Photo du rédacteur: christianhuteau44christianhuteau44

J’avais dit dans un précédent post que la ligne droite n’existait pas en Norvège. Si cela s’est vérifié sur la route qui longe et traverse les grands fjords de l’Ouest, cela n’est plus de mise avec la route côtière, dite la route de l’Atlantique qui permet de rejoindre Trondheim depuis Alesund.


Cette formidable route offre de beaux points de vue sur la mer. Une des plus belles portions de cette route, c’est celle qui franchit plusieurs bras de mer grâce à plusieurs ponts et qui donne l’impression à l’automobiliste de sauter d’ile en île. Un des plus beaux ponts que j’ai traversé a déclenché mon admiration par ses lignes harmonieuses qui semblaient dessiner une ellipse dans le ciel.


Mais avant d’arriver à cette portion de route, je me suis arrête dans une village de pêcheurs, Bud qui offre plein plusieurs points d’intérêt : le parc des pierres qui propose une leçon de géologie sur les roches de la région, le fort allemand qui a été construit pendant la 2nd guerre mondiale. Des pièces d’artillerie et des blockhaus y ont été restaurées et peuvent être visités. J’ai assisté aussi au spectacle du soleil qui ne voulait pas se coucher comme moi.



Mais le plus intéressant, c’est le port de pêcheurs qui a été un important comptoir maritime par le passé. Aujourd’hui, il offre au visiteur avec les façades peintes des entrepôts un festival de couleurs. Un bon sujet + une lumière du matin ne peut donner que de bonnes photos. C’est en revenant au parking où j’étais stationné que j’ai assisté à un défilé de cars de touristes, confirmant la notoriété de Bud. L’ironie était de remarquer que leur temps de visite du village, une demi-heure tout au plus, les empêchait d’aller jusqu’au port. Ils ne sauront pas ce qu’ils ont manqué.


J’ai ensuite repris la route jusqu’à une cité maritime, Kristiansund. Une ville qui est constituée d’une partie continentale et de trois îles reliées par des ponts et également par un bac d’un autre âge qui fait la navette entre toutes ces îles. Le centre-ville de KristianSund est bâti comme un amphithéâtre dévalant vers le port. La ville a peu de charme, à l'exception de quelques maisons en bois que l'on trouve sur les hauteurs. Il faut dire qu’elle a été occupée pendant la 2nd guerre par les allemands comme toute la Norvège et elle a subi à cette époque beaucoup de destructions. Un des exemples de reconstruction très surprenant, c’est son église moderne massive manquant d’élégance.



Je n’en avais pas fini avec la route de l’Atlantique et j’avais le choix des itinéraires après Kristiansund. J’ai choisi l’option la plus littorale par le route 680. C’est une route qui ondule entre les îles et les fjords, à travers des prairies et des forêts. Le soleil était au rendez-vous et j’étais enfin ravi de faire des photos carte postale.


La fin de la route 680 annonçait mon arrivée prochaine à Trondheim. Trondheim est une ville moderne qui comme Kristiansund a été en grande partie reconstruite après la guerre selon un plan très géométrique autour de la place centrale, Torget. La place rappelle qu’elle a une longue histoire. En effet, en son milieu est érigée une colonne au sommet de laquelle trône le roi viking, Olav Tryggvason, qui unifia la Norvège et imposa le christianisme aux peuples vikings. C’est lui qui fit édifier la première église de Trondheim.


Un des témoignages du christianisme est la magnifique cathédrale romane, puis

gothique .Ce qui impressionne dans l’édifice, c’est son portail très large surmonté d’un tympan très ouvragé et d’une belle rosace. L’intérieur de la cathédrale donne une impression de grand volume avec ses colonnes élancées. J’ai été frappé par la présence de deux orgues de styles très différents et la qualité artistique des vitraux qui ont été posés dans la première moitié du XXème siècle.



Le quartier emblématique de Trondheim, c’est le quartier Bakklandet auquel on accède à un pont du XIXème siècle vaguement japonisant. Le quartier s’étale de le long de la rivière Nidelva et offre aux visiteurs une belle vue sur les anciens entrepôts à pignons colorés. J'ai éprouvé un grand bonheur à retrouver un ami très cher, Yannick qui a croisé ma route à Trondheim.



L’artère principale du quartier débouche sur le port qui a conservé des témoignages du passé industriel et qui a été investi aujourd’hui par des cafés, des restaurants, des galeries. C’est devenu un quartier branché.


Mais Trondheim n’est pas resté accrochée à son passé. La ville s’est beaucoup développée après guerre et s’est donnée un nouveau souffle en créant de nouveaux activités en bord de mer. Dans le nouveau quartier Brattora, de belles réalisations architecturales ont vu le jour comme une piscine ouverte sur la mer avec son immense baie vitrée, des hôtels et le plus intéressant pour moi, un musée du Rock, installé dans un ancien entrepôt.


Mais décidemment le souvenir du passé est toujours présent dans ce quartier. On y trouve une statue d’un chef Viking, Leiv Eiriksson, qui eut l’audace de traverser l’Atlantique et de poser les pieds dans le Nouveau Monde, bien avant Christophe Colomb. Ils étaient fous, ces Vikings!!!


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