top of page
Rechercher

Copenhague, découvrir la ville en flânant

Photo du rédacteur: christianhuteau44christianhuteau44

Comment parler de Copenhague alors que je n’y ai passé que quatre jours ? Avant même d’en parler, la question est de savoir quoi visiter. C’est le défi posé au touriste et même au voyageur que je suis. J’ai décidé de découvrir la ville en flânant, avec quand même un guide à la main. Flâner est une façon d’appréhender une ville, de respirer son atmosphère, de tomber à l’improviste devant un bâtiment qui suscite notre intérêt, d’observer les passants dans leurs actions et gestes quotidiens.


En descendant à la station de train Norreport, j’ai été tout de suite happé par l’agitation de la ville. La première image que j’ai eue, c’est l’enfilade de vélos qui s’entassaient devant la gare. J’avais déjà observé dans d’autres villes que le vélo est vraiment “la Petite Reine” du Danemark.


Ce qui m’a frappé tout d’abord, c’est que la ville a un rapport très étroit avec l’eau. Elle est traversée de multiples canaux. J’ai donc décidé de commencer ma découverte de Copenhague en montant dans un bateau-croisière (très bon marché au demeurant). J’y suis monté dans le quartier très coloré du Nouveau Port “Hyhavn” . De mon point d’observation, j’apercevais les nombreux restaurants touristiques débordant sur les quais devant des façades aux couleurs vives.


La promenade en bateau a été un enchantement : c’est un bon point de vue pour découvrir l’architecture de plusieurs quartiers. Le Nouveau Port date du 18ème siècle. Le bateau a ensuite emprunté les canaux du quartier Christianhavn, bâtie au 17ème sur une île.. Les réalisations les plus récentes dominent le principal canal. C’est lors de cette sortie que j’ai aperçu la flèche surprenante d’une église avec son escalier qui s’enroule à l’extérieur. Je me suis promis d’y grimper.


J’ai réservé la dernière étape de ma journée à rencontrer la star de Copenhague, “la Petite Sirène”. On la devine de loin à l’attroupement touristique qui se manifeste devant elle. Et chacun y va de son selfie. J’ai participé au même jeu que tout le monde en capturant moi aussi son image. Une chose que peu de gens connaissent, c’est que “La Petite Sirène” a son alter ego masculin. Cette statue en acier inoxydable se trouve sur un des quais du port d’Elseneur, au nord de Copenhague, elle se prénomme "Han". Certains se souviendront peut-être que qu’Elseneur et son château de Kronborg sont le le décor de la pièce de Shakespeare, Hamlet.

J’ai fait aussi une rencontre surprenante en croisant le David de Michel-Ange sur un quai. Que faisait-il ici ? Peut-être avait-il envie de découvrir Copenhague comme tous les touristes français que j’ai croisés, une vraie déferlante. Moins surprenant, j’ai croisé H.C. Andersen, un enfant du pays, J'ai noté qu'il avait gardé ses habits!!!


En poursuivant ma flânerie dans Copenhague, j’ai découvert que les prénoms de Frédéric et Christian étaient très courants, dans la population danoise je n'en sais rien, mais assurément dans la dynastie royale. De nombreuses statues royales parsèment la ville et j’ai fait ainsi connaissance avec Frédérick VII et Christian X. Christian XI n'est pas encore né, à ma connaissance.

.La rencontre avec ces rois m’a amené naturellement à visiter les monuments qui portent leurs noms, notamment le palais “Christianborg Palace” et l’église “Fredericks Kirke”.

J’ai terminé cette journée pédestre par un des hauts lieux de l’histoire danoise, la place “Amalienborg Slotsplad”, dont les édifices qui la cernent ont été construits du temps de Frederick V. Sa statue trône au centre de la place. J’ai eu la chance d’assister à la relève de la garde. Les gardes ses déplaçaient dans un mouvement très synchronisé, comme des automates.




Je m’étais promis de grimper sur la flèche de l’église “Our Saviour’s church” et je l’ai fait non sans appréhension. “Les âmes sensibles au vertige feront bien de s’abstenir”, c’est ce que mon guide recommandait en cas de mauvaise météo. Le jour de ma visite, il faisait beau . J’ai d’abord entreprise l’ascension de la tour carrée par un escalier intérieur en bois. Montée fatigante. En arrivant au sommet de la tour, un panorama à 360° s’offrait à mon regard.

La deuxième étape de l’ascension m’attendait. Et là l’escalier n’était plus à l’intérieur, mais à l’extérieur. Finalement, mon appréhension m'avait quitté : l’escalier était large, la rambarde haute, il y avait du monde. C’est à quelques mètres du sommet, sous le bulbe de la flèche que les choses se sont gâtées : l’escalier s’est rétréci à environ 40 cm de large et là j’ai calé dans mon ascension, avec le sentiment inquiet d’être coincé entre un cylindre de petit diamètre à ma gauche et la rambarde, chemin direct vers le vide à ma droite, tout cela à 90 mètres de hauteur. Je comptais sur quelqu’un pour passer devant moi; mais personne ne s’est présenté. J’ai alors pris mon courage à deux mains, j’ai fait demi-tour, content quand même d’avoir pris de la hauteur, et ainsi de découvrir la ville avec un autre point de vue que celui des arpenteurs du bitume.



Au pied de l’église, ma première idée a été de me restaurer, afin de reprendre mes esprits J’ai repris ensuite ma déambulation dans Copenhague et je suis passé devant un chantier de déblaiement. C’est à ce moment que j’ai pris conscience que j’étais devant l’ancienne Bourse, qui a été la proie d’un incendie le 16 avril dernier et dont la façade s’est en partie effondrée. J’ai été surpris par la rapidité de mise en oeuvre du chantier qui vise sans doute à le consolider. Des amis alsaciens qui étaient présents le jour de l'incendie ont évoqué avec moi cet événement tragique pour les danois.

Photo Marc et Sylvie LAENG


La dernière journée m’a remis au niveau des flots. Je suis monté dans un “vaporetto” à la mode danoise qui m’a permis d’admirer à nouveau les façades des maisons et immeubles. J’ai embarqué au niveau de la citadelle, le “Kastellet” , aujourd’hui une caserne. Avant d'embarquer, j'ai pris le temps de traverser cet édifice imposant.

En sortant de la citadelle, j’ai pris le temps de m’arrêter devant une sculpture imposante, la “Fontaine Gefion” avec sa statue tout en mouvement.

Dans la navette fluviale, je me sentais grisé par la découverte d’édifices contemporains, dont le nouvel Opéra.


J’en suis descendu au niveau d’un quartier d’habitation moderne : je voulais percevoir ce qu’était l’architecture contemporaine danoise. J’ai flâné dans ce quartier et puis j’ai repris ma marche vers le centre-ville en longeant les quais. J’ai assisté à une scène qui n’a pas cours en France : un embouteillage de vélos. Nous sommes au Danemark.



Mon but de cette fin de journée était de visiter le grand musée d’art privé, le “Ny Carslberg Glyptotek”, ce que j’ai fait avec beaucoup de plaisir. J’évoquerai la visite de ce musée ainsi que d’autres musées, dans le prochain récit de ma découverte de Copenhague et de sa région.

Je finis ce post avec une photo que je croyais tout d‘abord avoir raté, car résultant d’un geste réflexe. Elle est l’illustration qu’une bonne photo peut être une affaire d'instant : avant c’est trop tôt, après c’est trop tard. En photo, la chance compte aussi..


48 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


Post: Blog2_Post

06 24 45 00 48

  • Twitter
  • LinkedIn

© 2022 par Sur les routes de l'Europe avec Eriba. Créé avec Wix.com

bottom of page