Bristol, à l’Ouest de L’Angleterre mérite qu'on y passe du temps. Ancienne ville industrielle et portuaire, elle possède un patrimoine varié et très riche. Mais ce qui la rend unique, c’est la place qu’y a pris le street art, ou art urbain, autour de la figure de l’artiste mondialement connu, Bansky.
Quand je suis arrivé à Bristol, mes premiers pas m’ont conduit vers la cathédrale, comme je le fais dans chaque ville. Comme à Bath, oh surprise ! je suis tombé sur un attroupement d’étudiants qui attendaient leur remise de diplômes. Etant arrivé très tôt, j’ai pu y pénétrer et y découvrir sa belle rosace
Mais la plus belle église que je visiterai , c’est celle de Saint-Mary Redcliffe. Epargnée par les bombardements allemands de la seconde guerre mondiale, l’église a conservé son très beau mobilier et ses vitraux. Objet inattendu dans une église, un pendule à eau oscille inexorablement.
Témoignage du passé industriel de Bristol, le pont suspendu Clifton à l’Ouest de la ville, enjambe la vallée très encaissée où coule la rivière Avon. Une grande prouesse d’ingénierie qui fut terminée en 1864 et qui m’a proprement impressionné.
Mes pas m'ont conduit ensuite à un cimetière étonnant. Les tombes sont disséminées dans un grand espace vallonné, sans être vraiment alignées. Le plus surprenant, c’est ce que ce cimetière, le GreenBank Cemetery est livré aux herbes folles, alors que certaines tombes sont très récentes Seules de rares tombes sont fleuries. Ce cimetière est-il vraiment à l’abandon ou alors cela correspond à une tradition anglaise de laisser la nature reprendre ses droits ? Je n’ai pas réussi à trouver une réponse à mon interrogation.
En sortant du cimetière, je me suis en chasse de quelques oeuvres d’art urbain, tradition très vivante à Bristol. Elle le doit à un artiste originaire de la ville et connue mondialement, Bansky.
Il a parsemé la ville de nombreuses fresques murales, qui malheureusement sont en partie dégradées. Parmi les fresques les plus connues de l’artiste : “La jeune fille à l’oreille percée”, pastiche du tableau de Vermeer et “Cats and Dogs”.
Bansky a fait école à Bristol, de nombreux artistes ont recouvert des murs et bâtiments de leurs graffiti et fresques.
Autre tradition vivante, c’est la licorne que l’on trouve devant de nombreux monuments et aussi au sommet de l’hôtel de ville, devenant ainsi l’emblème de la ville. Je n’arriverai pas à trouver l’origine de cette tradition. Même Wikipédia ne m’a été d’aucun secours.
Ma déambulation dans le centre-ville me fit rencontrer Allan, un livreur de colis qui parcourait tous les jours la cité à la force de ses jarrets avec son tricycle. Il a pris le temps d'échanger quelques mots avec moi. C'est un trait de caractère qui m'a séduit chez les anglais en général, c'est leur accueil bienveillant.
Je finirai mon séjour en grimpant la Brandon Hill - Bristol est une ville qui s’est étendue le long de la rivière Avon entourée de collines pentues -. Au sommet de la colline, je découvris une tour qui avait l’avantage d’offrir une vision panoramique sur la ville. Cette tour a été érigée en hommage à John Cabot, qui découvrit le territoire de Terre-Neuve en 1497.
La ville m’apparaissait alors comme une mosaïque brune et verte, confirmant la place importante des espaces verts et des jardins à Bristol et en général dans les villes anglaises. Il y aurait 450 parcs à Bristol.
En venant en Angleterre, je me suis découvert une passion pour les parcs et les arbres,
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