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Berwick-upon-Tweed, une ville sur la défensive

Photo du rédacteur: christianhuteau44christianhuteau44

C’est un film qui m’a donné envie de découvrir Berwick-upon-Tweed, un film anglais que j’ai visionné en France avant mon départ “L’incroyable randonnée de Harold Fry”. Ce film raconte l’histoire d’un vieil homme voulant retrouver une ancienne amie mourante. Il va parcourir l’Angleterre depuis la Cornouaille jusqu’à Berwick. J’avais en tête le plan du film au moment où il arrive à Berwick, il s’apprête à franchir un pont en pierre. Arrivant moi-même à Berwick, je me suis mis en recherche de ce pont. Je l'ai trouvé et c’est à ce moment que j’ai éprouvé une légère déception : ce n’était pas le même pont. Après coup, j’ai supposé que c’était un impératif économique qui a dû justifier ce choix.

La déception passée, j’ai eu l’heureuse surprise de parcourir une ville très agréable qui a encore gardé la trace de son passé moyennâgeuse. Mais ce qui a retenu tout de suite mon attention, ce sont ses formidables fortifications qui entourent la vieille ville et qui m'ont fait forte impression. Très épaisses, ce qui a permis d’aménager un chemin de promenade sur le sommet, elles témoignent du passé tumultueux qui a vu l’affrontement entre l’Ecosse et l’Angleterre. Le conflit entre ces deux nations était d’origine politique, pour la conquête du trône d’Angleterre, mais avait aussi des raisons religieuses, entre l’Ecosse catholique et l’Angleterre anglicane. C’est Elisabeth 1ère au XVIème siècle qui entrepris d’élever les fortifications pour protéger la ville des prétentions écossaises. A cette époque tumultueuse, la ville fut maintes fois détruite puis reconstruite.

Commençons la promenade autour de la ville par les remparts.




Ma promenade s’achevait sur les remparts quand j’ai fait la rencontre d’un groupe de seniors pratiquant une activité très pacifique, le taï chi chuan. J’ai alors quitté les remparts pour descendre vers les quais bordant le fleuve Tweed. En prolongeant ma randonnée, j’ai découvert tour à tour les trois ponts, celui que j’avais recherché à mon arrivée, puis un pont routier et un pont ferroviaire à la ligne courbe.





En parcourant la ville, j'ai pris connaissance d'un peintre local, qui a vécu à Berwick dans les années 30 et qui a été très inspiré par la ville, Laurence S. Lowry. Les reproductions de ses tableaux sont affichées ici et là au détour d’une rue. Après réflexion, j'ai pensé qu'il possédait un grand sens de la composition, quasi photographique.


Poursuivons la promenade le long du Tweed.



Mon escapade m’a ensuite fait passé auprès d’une ancienne tour de guet médiévale, un témoin de la vocation défensive de la ville, puis m’a conduit vers l’artère principale de la ville, très animée, avec sa grande tour, la Town Hall, maintes fois endommagée au cours de son histoire et que je n'ai pas pu visiter, les portes étant closes.


J'aime l’atmosphère des églises et je me suis donc rendu dans la Holy Trinity Church, église très austère extérieurement, mais qui possède de beaux vitraux, comme tant d'autres églises anglicanes.





Une fois dehors, j’ai fait le tour de l'édifice : les jardins étaient plantés de stèles tombales datant pour certaines du XIXème siècle. Certaines commençaient à pencher et tout autour la nature reprenait ses droits.




C’est une chose qui m’a souvent frappé dans les cimetières anglais, même les plus récents, c’est leur dénuement et surtout l'absence d'entretien qui semble traduire un abandon de la part des vivants.

C’était ma dernière étape en Angleterre. La suite de mon voyage, c'est l' Ecosse, dont j'ai beaucoup rêvé avant mon départ.


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