En m’arrêtant à Aberdeen, grande ville portuaire et industrielle, je doutais de l’intérêt de la visiter. Mon premier regard sur la ville a été interrogatif. Les murs des immeubles offraient en effet une palette de gris peu engageante. Une grande partie de la ville est construite avec du granit provenant des carrières locales. Aberdeen est même devenue la capitale mondiale du granit, ce qui en fait une de ses richesses.
Un des édifices de la ville en est l’illustration, le Marischal College, rattaché à l’Université d’Aberdeen. Ce bâtiment en impose par ses dimensions considérables et l’uniformité de sa façade grise. Devant l'édifice, une statue représente un des héros de l'indépendance écossaise, Robert The Bruce, qui a vécu au 14ème siècle.
En déambulant dans la ville, je suis tombé sur une fresque qui illustre le travail du granit, avec une note critique de la part de l’artiste : le gris est en train de remplacer la couleur. Cette fresque est tout à fait dans l'esprit des oeuvres de Bansky, que j'ai croisées à Bristol.
J’ai alors pris la décision de donner la parole à la couleur à Aberdeen. C'est ainsi que je suis tombé, admiratif, sur plusieurs fresques murales incroyables, dont certaines non dénuées d'humour. Un récit tout en images.
Je finirai ce récit par un tableau tout en couleurs, oeuvre que j’ai découverte au musée d’art de la ville et qui résume bien ce qui a fait la richesse d'Aberdeen, entre la pêche, le travail du granit et l’activité pétrolière.
Comentarios